


Prévenir, reconstruire
La mastectomie prophylactique est une chirurgie préventive proposée aux femmes à haut risque de cancer du sein, notamment en cas de mutation BRCA1 ou BRCA2.
Elle consiste à retirer les tissus mammaires avant l’apparition d’une tumeur, pour réduire de manière drastique le risque.
Associée à une reconstruction mammaire immédiate, elle permet de maintenir l’esthétique corporelle. L’intervention s’inscrit dans une démarche de prévention, d’apaisement et de contrôle face à une hérédité à risque élevé.
Elle est encadrée par une équipe médicale experte, attentive à chaque étape du parcours. Cette approche globale permet de préserver l’image de soi, la féminité et la qualité de vie.
Réduction du risque de cancer
Volume et forme des seins préservés
Démarche anticipative rassurante
Suivi médical personnalisé et complet
Pourquoi faire l’intervention ?
• Mutation génétique BRCA1 ou BRCA2 confirmée.
• Antécédents familiaux du cancer du sein.
• Anxiété liée au risque élevé de cancer.
• Désir d’anticiper un traitement curatif lourd.
• Préserver la qualité de vie et l’apparence.
• Transmission génétique identifiée dans la famille.
Les objectifs de l’intervention :
• Réduire le risque de cancer du sein à environ 2 %.
• Retirer la glande mammaire à risque.
• Maintenir une silhouette féminine harmonieuse.
• Offrir une reconstruction immédiate et esthétique.
• Restaurer une vie normale après l’intervention.
• Favoriser un apaisement psychologique durable.
Méthodes et techniques :
• Mastectomie totale avec retrait de l’aréole.
• Mastectomie avec conservation de la peau.
• Mastectomie sous-cutanée avec aréole conservée.
• Reconstruction par prothèses mammaires.
• Reconstruction par lambeaux (dorsal, DIEP, gracilis).
• Techniques mixtes (tissus + prothèse).
Déroulement de l’intervention
Dépistage et préparation médicale :
La mutation BRCA est détectée par un test oncogénétique proposé aux femmes présentant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein ou de l’ovaire. Cette mutation se transmet selon un mode autosomique dominant, avec un risque de transmission de 50 % à chaque enfant.
Avant l’intervention, trois avis médicaux sont requis :
• Onco-généticien
• Chirurgien plasticien
• Onco-psychologue
Un bilan radiologique mammaire complet (mammographie, échographie, IRM), datant de moins de 6 mois, est indispensable pour écarter toute lésion suspecte. Un bilan sanguin est aussi réalisé, ainsi qu’une consultation d’anesthésie obligatoire au moins 48 heures avant l’opération.
À éviter : Tout médicament contenant de l’aspirine ou des anti-inflammatoires dans les 10 jours précédant l’intervention.
Avant l’intervention :
• Test oncogénétique validant la mutation BRCA.
• Trois avis requis : onco-généticien, chirurgien, onco-psychologue.
• Bilan radiologique complet < 6 mois (mammographie, IRM, etc.).
• Consultation d’anesthésie ≥ 48 h avant.
• Bilan sanguin et préopératoire standard.
• Arrêt de l’aspirine et des anti-inflammatoires (10 jours avant).
Le jour J :
• Intervention sous anesthésie générale.
• Durée opératoire : 2 h 30 à 12 h selon la technique.
• Hospitalisation : 3 à 10 jours selon le geste.
• Pansements post-opératoires réguliers.
• Soutien-gorge médicalisé conseillé en cas de prothèses.
Suites opératoires :
• Douleurs modérées, soulagées par antalgiques.
• Œdème et ecchymoses fréquents.
• Gêne temporaire à l’élévation du bras.
• Convalescence moyenne : 4 semaines.
• Reprise du sport entre 1 et 2 mois, selon le type de reconstruction.
Informations pratiques
Résultats attendus :
• Réduction du risque de cancer à environ 2 %.
• Volume et forme des seins restaurés.
• Habillage et silhouette féminine préservés.
• Résultat visible après 2 à 3 mois.
• Possibilité de retouches secondaires si nécessaire.
• Sensibilité et aspect différents des seins naturels.
• Rééducation sensitive recommandée (ex. : auto-caresses face au miroir).
Complications possibles :
Liées à l’anesthésie :
• Risques évalués en consultation pré-opératoire avec l’anesthésiste.
Liées au geste chirurgical :
• Infection (avec parfois nécessité de réintervention).
• Hématome à évacuer.
• Nécrose cutanée (surtout chez les fumeuses ou après radiothérapie).
• Nécrose du lambeau (risque accru chez les patientes diabétiques ou fumeuses).
Spécifiques aux prothèses mammaires :
• Coque contractile;
• Rupture ou déplacement.
• Plis et ondulations (“vagues”).
Séquelles possibles :
• Cicatrices visibles malgré un bon positionnement.
• Asymétrie persistante.
• Différences de forme, volume ou sensation par rapport aux seins naturels.
QUESTIONS FRÉQUENTES SUR LA MASTECTOMIE
Quel est le but principal de cette chirurgie ?
L’objectif est de réduire radicalement le risque de cancer du sein chez les femmes à très haut risque génétique, notamment en cas de mutation BRCA1 ou BRCA2.
En retirant préventivement les tissus mammaires, le risque passe d’environ 70 % à environ 2 %.
L'intervention est obligatoire si l’on est porteuse du gène ?
Non. Cette chirurgie est une option préventive parmi d’autres.
Elle doit être mûrement réfléchie avec l’appui d’une équipe pluridisciplinaire incluant un généticien, un chirurgien et un psychologue.
La silhouette féminine est-elle conservée ?
Oui. La reconstruction mammaire immédiate permet de préserver la forme et le volume des seins.
Le rendu est souvent très naturel, même si des différences de forme, de volume ou de sensation peuvent subsister.
Quel est le temps de récupération après l’intervention ?
La convalescence moyenne est de 4 semaines. Une gêne temporaire à l’élévation du bras est fréquente. Le sport peut généralement être repris entre 1 et 2 mois selon la reconstruction.
Un risque de cancer persiste-t-il après l’opération ?
Oui, mais il est réduit à environ 2 %. Ce risque n’est pas nul, c’est pourquoi un suivi annuel par échographie reste recommandé, même après l’intervention.
Faut-il un avis psychologique avant l’intervention ?
Oui. L’avis d’un onco-psychologue fait partie du parcours préopératoire.
Il permet d’évaluer la préparation psychologique de la patiente à cette démarche préventive et à ses conséquences physiques et émotionnelles.
Peut-on allaiter après une mastectomie prophylactique ?
Non. La glande mammaire étant retirée en totalité ou quasi-totalité, la lactation devient impossible. L’allaitement ne sera donc plus envisageable après l’intervention.
Y a-t-il des techniques chirurgicales moins invasives ?
Oui. Certaines techniques conservent la peau ou la plaque aréolo-mamelonnaire (mastectomie sous-cutanée), ce qui permet un meilleur résultat esthétique.
Le choix dépend des caractéristiques anatomiques de la patiente et de l’évaluation du risque.
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