


Des bras redessinés
Le lifting de la face interne des bras, ou brachioplastie, est une intervention de chirurgie plastique qui vise à corriger le relâchement de la peau situé à l’intérieur des bras.
Souvent causée par une perte de poids importante ou par le vieillissement naturel, cette distension cutanée peut être accentuée par une infiltration graisseuse, générant une gêne à la fois esthétique (difficulté à porter des manches courtes) et fonctionnelle (macération, rougeurs, gêne aux mouvements).
Lorsque la simple lipoaspiration est insuffisante, cette chirurgie permet de retendre la peau, retirer l’excédent cutané et affiner la silhouette des bras. Elle peut être réalisée sous anesthésie générale, locale ou vigile, souvent en ambulatoire.
Retend la peau relâchée
Réduit l’excès de graisse et de peau
Améliore le confort et la mobilité
Résultat visible dès quelques semaines
Pourquoi faire l’intervention ?
• Relâchement cutané modéré à important.
• Infiltration graisseuse localisée résistante.
• Gêne pour l’habillement ou la mobilité.
• Rougeurs, macération au niveau de l’aisselle.
• Gêne esthétique (visible en manches courtes).
• Perte de confiance ou mal-être psychologique.
Les objectifs de l’intervention :
• Supprimer l’excès de peau inesthétique.
• Retendre la peau de la face interne des bras.
• Réduire les volumes graisseux si nécessaire.
• Améliorer la silhouette du bras.
• Obtenir un résultat durable, naturel et symétrique.
• Restaurer confort, mobilité et estime de soi.
Méthodes et techniques :
• Lipoaspiration préalable si excès graisseux.
• Incision verticale interne pour relâchement majeur.
• Incision horizontale axillaire pour excès modéré.
• Technique mixte : verticale courte + axillaire.
• Durée opératoire : 1h à 1h30.
• Pansement compressif ou brassière postopératoire.
Déroulement de l’intervention
Avant l’intervention :
• Consultation complète avec le chirurgien pour évaluer le relâchement cutané, le type d’incision et la nécessité d’une lipoaspiration.
• Présentation claire du positionnement des cicatrices selon la technique retenue.
• Bilan de santé préopératoire standard.
• Consultation anesthésique au plus tard 48h avant (générale, locale ou vigile).
• Recommandation d’un arrêt complet du tabac 1 mois avant et 15 jours après.
• Préparation cutanée à l’aide d’un savon antiseptique la veille et le matin même.
• À jeun 6h avant l’opération si anesthésie prévue.
Le jour J :
• Intervention ambulatoire ou hospitalisation courte selon les cas.
• Anesthésie adaptée au profil du patient.
• Lipoaspiration si excès graisseux.
• Incision selon la technique choisie :
- Verticale (face interne du bras) pour relâchements importants.
- Horizontale (aisselle) pour excès modéré.
- Technique mixte : verticale courte + aisselle.
• Retrait de l’excès cutané.
• Pose d’un pansement compressif ou d’une brassière en fin d’intervention.
• Durée : entre 1h et 1h30 selon l’étendue du geste.
Suites opératoires :
• Retour à domicile le jour même ou le lendemain.
• Œdème et ecchymoses fréquents pendant 10 à 20 jours.
• Douleurs modérées : tiraillements, courbatures, bien soulagées.
• Pansement refait au 2e jour.
• Port d’un vêtement compressif 3 à 6 semaines.
• Éviter les mouvements d’étirement brusques durant la cicatrisation.
• Reprise d’un travail sédentaire en quelques jours.
• Reprise du sport progressive après 4 à 5 semaines.
• Éviter l’exposition solaire/UV pendant au moins 3 semaines.
Informations pratiques
Résultats attendus :
• Correction du relâchement et des excès graisseux.
• Morphologie des bras affinée, avec peau retendue.
• Amélioration esthétique et fonctionnelle nette.
• Résultat visible dès les premières semaines, optimal à 3–6 mois.
• Cicatrices visibles mais s’atténuant avec le temps (maturation jusqu’à 2 ans).
Contre-indications :
• Grossesse ou allaitement.
• Maladie chronique non stabilisée.
• Tabagisme actif (complication accrue).
• Obésité non traitée.
Complications possibles :
• Générales : phlébite, embolie pulmonaire (prévention par bas, anticoagulants, lever précoce).
• Locales :
- Hématome (rares, parfois à évacuer).
- Infection (favorisée par la zone axillaire).
- Écoulement lymphatique prolongé (ponction possible).
- Retard de cicatrisation.
- Nécrose cutanée (rare, majorée chez les fumeurs).
- Altération de la sensibilité (3 à 12 mois).
- Cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes.
• Imperfections de résultat possibles : asymétrie, légères irrégularités.
• Des retouches sont envisageables après 6 mois si nécessaire.
QUESTIONS FRÉQUENTES
Les cicatrices sont-elles visibles ?
Oui. Dans le cas d’une incision verticale (pour les relâchements importants), la cicatrice est située sur la face interne du bras, donc visible, notamment en manches courtes.
Elle est moins marquée avec une incision horizontale (dans l’aisselle) ou une technique mixte.
Les cicatrices s’atténuent progressivement sur une période pouvant aller jusqu’à 2 ans (maturation cicatricielle), mais ne disparaissent jamais totalement.
Leur évolution dépend de votre type de peau et du respect des consignes post-opératoires.
L’intervention est-elle douloureuse ?
Les douleurs post-opératoires sont généralement modérées.
Elles se manifestent surtout sous forme de tiraillements, courbatures ou sensations de tension dans les bras.
Elles sont bien contrôlées avec des antalgiques adaptés prescrits après l’intervention.
Une sensation de gêne temporaire peut persister pendant quelques jours.
Quand pourrai-je voir les résultats ?
Les premiers résultats sont visibles dès les premières semaines, avec des bras visiblement retendus et une silhouette plus affinée.
Il faut toutefois attendre 3 à 6 mois pour observer le résultat définitif, une fois l’œdème résorbé, les tissus assouplis et les cicatrices estompées.
Le résultat continue de s’améliorer avec le temps, jusqu’à complète maturation des cicatrices (jusqu’à 2 ans).
Quand pourrai-je reprendre le sport ?
Toute activité physique douce peut être reprise à partir de la 4e ou 5e semaine, selon l’avis médical.
Les sports sollicitant les bras de manière intense doivent être évités pendant toute la période de cicatrisation pour ne pas compromettre le résultat.
Y a-t-il un risque d’asymétrie ?
Une légère asymétrie peut subsister, comme dans toute intervention bilatérale. Cela reste rare lorsque l’intervention est bien réalisée.
En cas de déséquilibre perceptible, une retouche chirurgicale peut être envisagée à partir du 6e mois post-opératoire, une fois que les tissus sont stabilisés.
Les cicatrices peuvent-elles mal évoluer ?
Oui, dans certains cas rares, les cicatrices peuvent évoluer de façon hypertrophique (épaisses, rouges) ou chéloïdienne (boursouflées).
Cela dépend de la qualité de votre cicatrisation, de votre phototype, et d’éventuelles antécédents cicatriciels.
Un suivi régulier et, si nécessaire, des traitements spécifiques (crèmes, pansements compressifs, laser) pourront être proposés pour améliorer leur aspect.
Le résultat est-il durable dans le temps ?
Oui, à condition de maintenir un poids stable et une bonne hygiène de vie. Toutefois, la peau continue de vieillir naturellement, ce qui peut atténuer progressivement le résultat à très long terme.
Une bonne hydratation de la peau et la pratique d’une activité physique douce contribuent à prolonger les effets de l’intervention.
Peut-on faire cette chirurgie même si on fume ?
Le tabac est fortement déconseillé. Il augmente considérablement les risques de complications : retard de cicatrisation, infection, nécrose cutanée, mauvaise qualité des cicatrices.
Il est donc impératif d’arrêter complètement de fumer au moins 1 mois avant et 15 jours après l’intervention. La cigarette électronique est aussi déconseillée. Un test urinaire peut être demandé le jour de l’intervention : s’il est positif, l’opération pourra être annulée.
En cas de difficulté, un accompagnement au sevrage est possible (Tabac Info Service, substituts nicotiniques, etc.).
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